Ils sont entrés dans la carrière
Sud-Ouest du 18 janvier 2006
Les propriétaires du hameau de Perrinque ont visité le chantier de confortement
Depuis plus d'un mois déjà, le hameau de Perrinque est en effervescence. C'est une entreprise presque titanesque. Les riverains et les propriétaires des maisons à stabiliser, assistent à un véritable ballet d'engins de chantiers dominé par la centrale à béton.
Mardi 14 février, les propriétaires étaient conviés à une "inspection" des travaux en cours. M. ARRAMON, M. et Mme COSSE-MOUCHTACHE, M. JORE étaient en première ligne pour voir enfin les travaux souterrains, découvrir l'état d'avancement et l'équipe d'ouvriers (15 personnes) pour une balade en sol mineur, sous la conduite de M. ARCANGELI, responsable du chantier pour l'entreprise COFEX, et de M. CARPENTIER de l'entreprise ANTEA, maître d'ouvrage.
Avant le départ, discussion avec le journalistes.
Les visiteurs aussi étaient nombreux : R. BALDES, le maire, le personnel technique municipal, les responsables de l'Association pour la défense des sites et habitants de Haute-Gironde, un représentant de la Mairie de Bourg qui connaît aussi des problèmes de carrières, le Directeur des Services techniques de l'hôpital de Blaye, intéressé aussi dans la perspective d'un agrandissement de la maison de retraite de Bourg. Tous durent coiffer le casque de sécurité.
Le chantier se visite depuis la surface... ou de l'intérieur.
Les immeubles JORE, COSSE-MOUCHTACHE, situés en tête de falaise, c'est par leur souterrain relativement accessible que tous les visiteurs ont pénétré et visualisé les travaux. Les murs d'agglomérés à l'aplomb des habitations sont progressivement comblés de coulis de ciment injecté depuis la centrale par des canalisations qui percent la surface du sol. L'état de la carrière est impressionnant. Certains propriétaires avaient, tant bien que mal, étayé les plafonds.
Au fond, on inspecte, on discute, on pose ou on réfléchit.
En sortant on fait le point.
Et tout finit autour d'un verre.
Il était possible aussi de visiter certaines sections par les anciens puits, il suffisait seulement d'emprunter une échelle pour descendre de 10 m, peu s'y risquèrent.
Les travaux sont très avancés et devaient se terminer vers le 15 mars. Il restera alors à remettre le site et la voirie en état.
Le 20 février, M. le Sous-préfet, le Conseiller général et la presse seront invités à une ultime visite avant la réception des travaux.
Le 24 mars, un vin d'honneur réunira les Gauriacais et tous les intervenants grâce à qui ce projet a pu enfin être mené à bien.
Jean-Guy BERTAUD
Sud-Ouest du 18 janvier 2006